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Un peu de moi pour devenir qui je suis

Bienvenue à vous sur le tout premier article que j’ai créé pour le Blog du Collectif Therapy !

On dit souvent qu’il est difficile de parler de soi, pourtant n’est-on pas dans une dynamique où se vendre devient primordial pour sortir son épingle du jeu ??

Vous l’aurez certainement compris, ici la franchise est de mise, c’est un peu comme une marque de fabrique chez moi, mais, à bien y réfléchir, dans mon travail, c’est important de pouvoir poser les bons mots au bon moment …

Restez avec moi, je vous raconte tout de suite, qui je suis, ce que je fais et comment je vois les choses !

Qui suis-je?​

Je suis Léliane, mais tout le monde m’appelle Lilou depuis bien longtemps ! Alors, je vous invite, vous aussi, à m’appeler Lilou (en plus, je me retourne plus facilement sur mon surnom que mon prénom 😉 ).

Je suis un papillon qui a fait le tour de quelques départements français pour finalement poser ses valises en Gironde depuis plus de 10 ans.

Je rêvais d’être éditrice et d’éditer les graines d’écrivain, selon moi tout le monde mérite sa chance. Finalement, les projets ont dû changer et me voilà propulser dans ce que je considère l’une des meilleures écoles de la vie : la téléprospection.

5 longues années à passer en moyenne 150 appels par jour, à entendre toutes les manières polies ou non de raccrocher au nez de quelqu’un et à renforcer ma prise de recul, ma gestion du stress, mon goût du challenge et du travail d’équipe.

Aujourd’hui, je fais partie de ces personnes qui répondent inlassablement « Je ne suis pas intéressée, merci. » c’est donc ainsi que l’on arrive au premier virage de ma vie professionnelle, c’est à ce moment que je me reconvertis dans l’assistanat de direction avec option immobilier et une prépondérance à travailler dans le domaine du bâtiment au sens le plus large.

Le terme fait rêver, l’emploi beaucoup moins, j’ai été de structures en structures, servant le café, remplissant les recommandés, suggérant des améliorations dont on me privait du mérite et puis j’ai raccroché mon tailleur, mon sourire forcé, mon dégoût du café pour enfin penser à moi.

Devenir mon propre patron​

Après plus d’une dizaine d’années de travail au service des uns et des autres, dans des univers qui ne me correspondaient pas toujours, il était temps de faire un virage à 360° et devenir mon propre patron :

Les Coquineries de Lilou

Ça y est, j’ai ouvert ma première entreprise (merci le Covid, les confinements et le chômage partiel !). Comme vous pouvez vous en douter, ma première entreprise est une boutique érotique exclusivement en ligne.

Alors, me direz-vous, pourquoi le domaine du sexe ?! Eh bien, parce qu’à presque 40 ans, je trouve dommage qu’il faille encore faire entrer dans les mœurs que la sexualité est bénéfique pour le corps et l’esprit et aussi parce que je trouve inadmissible de payer trop cher des objets de plaisir !

Voilà le premier tournant qui a changé ma vie, ma perception des choses, qui m’a permis d’être bien plus en relation avec les gens qui m’entourent et qui m’a donné la liberté de pouvoir profiter pleinement de mes 2 garçons et de mon mari.

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La sexothérapie

Ces quelques années passées à gérer ma boutique, à tout apprendre du métier d’entrepreneuse digitale, de community manager, de web designer et d’honorable tenancière de sexshop m’ont démontrées qu’il y a un énorme déficit d’informations, que beaucoup d’entre nous souffrent de problématiques liées à la sexualité, que le plaisir n’est pas une destination, mais une désillusion.

C’est à ce moment précis où j’ai compris que ma mission de vie résidait encore et toujours dans l’aide apportée aux autres. J’ai cherché, j’ai réfléchi et j’ai fait un réel travail sur moi-même pour finalement comprendre où tout cela me menait et me voici arriver en formation de sexothérapie à Anglet.

Mon conseil de femme, mon conseil de thérapeute

Travailler la boule au ventre, être conscient qu’il faut payer nos factures, faire vivre notre famille, nous assurer une modique retraite n’est pas assez motivant pour changer de vie. Il faut bien plus que ça, il faut savoir mettre sur pause le temps qui défile, accepter de plonger en soi, peu importe les répercussions, aller apporter de la lumière à ses parts d’ombre, accepter ses erreurs pour enfin s’ouvrir de l’intérieur et découvrir qui nous sommes vraiment ! C’est en réalisant ces différentes étapes que j’ai pu être à ma place aujourd’hui, ma place de thérapeute, ma place d’entrepreneuse et ma place de femme.

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La sexothérapie

J’ai rencontré la sexothérapie lors de ma formation à Anglet, dirigée par Alain Héril.

Je ne savais pas forcément trop à quoi m’attendre avec cette formation, le déroulé était sommaire, mais entourée de thérapeutes, praticiens, j’ai douté de ma place et finalement j’ai pris des claques, cette formation m’a obligé à aller voir encore plus loin en moi, à ouvrir une boîte de Pandore si bien scellée pour finalement comprendre combien cet ultime virage révèle qui je suis et ce que je veux faire.

C’est donc, certifiée et diplômée, que je reçois des couples, des personnes seules, de toute orientation, tout genre, avec pour seul dénominateur commun : une problématique de la sexualité.

Je les reçois dans mon cabinet et/ou en visio, je les accompagne tout au long du cheminement que ces personnes font vers elle-même, je leur apporte du soutien, des clefs, des outils et des exercices afin de trouver l’épanouissement tant espéré.

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Le coaching conjugal

Il me semblait nécessaire de comprendre la mécanique du couple pour pouvoir les orienter au mieux et comprendre où chacun de ces individus qui font couple se situent. On entend souvent : mésententes, disputes, ruptures, séparations, divorces…

Je n’ai pas pour projet de réunir tout à chacun, mais d’offrir à chaque couple qui me consulte un exutoire pour entendre ce qui n’arrive pas à être dit, pour comprendre ce qui est insensé et également pour évoluer ensemble, main dans la main.

C’est grâce à l’Institut Formalis que j’ai pu obtenir ma certification en coaching conjugal et que j’exerce aujourd’hui pleinement dans mon cabinet.

Mon approche à Moi

J’ai décidé d’offrir une approche différente, loin du divan des psychanalystes, des chaises inconfortables de psychologues, mais plutôt
une approche centrée sur l’humain, atypique et non conventionnelle.

En effet, dans mon cabinet, nous pouvons être pieds nus, assis sur une chaise, en tailleur sur un pouf, méditer, se relaxer, apprendre à
respirer et exhorter nos maux autrement qu’avec des mots, car j’ai fait de l’art thérapie l’un de mes outils privilégiés.

La sexualité n’est plus un tabou, n’est pas hétéro-reproductive et ne se limite pas au kamasutra et à des blagues graveleuses.

Je suis sexothérapeute et j’accompagne toutes les sexualités et vos troubles quels qu’ils soient ne sont pas une manière de vous définir et ne sont pas une fin.

En conclusion, j’aborde avec vous la sexualité sous le prisme du trouble pour qu’elle revienne à sa place de plaisir. La confidence, la bienveillance, l’inclusion et le respect sont mes maîtres mots.

A très bientôt !

Communication : Sexe et handicaps

Communication : Sexe et handicaps

Éviter l'oppression sexuelle

Les personnes souffrant d’un handicap ou d’une maladie chronique sont victimes d’une forte oppression sexuelle. L’un des principaux problèmes liés à cette oppression est le manque d’éducation, de communication et d’exposition à ces défis. Dans ce guide, nous examinerons quelques suggestions de communication utiles concernant la sexualité et le handicap, afin d’améliorer les relations.

La communication peut être plus stressante

L’une des clés d’une bonne sexualité avec un partenaire est une bonne communication. Les personnes souffrant d’un handicap peuvent éprouver un stress émotionnel lorsqu’elles doivent trouver la meilleure façon d’exprimer ce qu’elles ressentent ou ce dont elles ont besoin. Il est donc essentiel de reconnaître que parler ouvertement de ces questions peut demander beaucoup de courage et de vulnérabilité. Parler ouvertement de sexualité est déjà assez difficile ; cela peut sembler carrément insurmontable si l’on y ajoute un handicap. Veillez à être particulièrement sensible lorsque vous parlez de sexualité avec une personne handicapée, car cela peut lui demander beaucoup plus de courage.

En outre, il peut être effrayant de parler de sexualité avec une personne handicapée en tant que personne non handicapée, de peur de blesser les sentiments d’une personne handicapée. Passons en revue certains éléments qui peuvent aider à avoir une conversation aimante et encourageante.

Éviter l'abêtissement

Le capacitisme peut conduire à considérer les adultes handicapés comme des enfants ou des personnes asexuées. Ces opinions ignorantes excluent souvent les personnes handicapées des conversations sur le sexe, l’amour et les rencontres, ce qui conduit à l’isolement, au rejet et au désespoir. Veillez à ne pas parler à une personne handicapée comme à un enfant et aidez-la à célébrer sa sexualité comme n’importe qui le mérite. Traitez simplement les personnes handicapées comme vous voudriez être traité. Les personnes handicapées ne sont pas brisées ; vous n’avez pas besoin de les plaindre. Faites plutôt preuve de respect et de compassion et offrez votre aide lorsqu’elle vous est demandée.

S'instruire

Ce n’est pas à une personne handicapée de vous apprendre à éviter les comportements discriminatoires. Il existe de nombreuses ressources éducatives à portée de main qui permettent d’être plus conscient des défis auxquels sont confrontées les personnes handicapées. En outre, parler ouvertement de questions pratiques et d’inquiétudes lorsque l’on aborde la sexualité avec une personne handicapée devrait être une responsabilité mutuelle. Il est injuste et épuisant de faire peser le poids de l’éducation sur la seule personne handicapée. S’il est généralement acceptable de poser des questions qui les concernent, il ne faut pas s’attendre à ce qu’elles soient un guide illimité. Cherchez plutôt des moyens d’en savoir plus, impliquez-vous dans la communauté des personnes handicapées et devenez activement éduqué et autonome.

Ne parlez pas au nom des personnes handicapées

Les personnes non handicapées ne comprendront jamais vraiment ce que c’est que d’être handicapé, quelle que soit leur proximité avec une personne handicapée ou leur niveau d’éducation sur ces questions. Lorsque l’on parle de handicap, il faut toujours permettre aux personnes handicapées d’être en première ligne pour se représenter elles-mêmes.

Se préparer aux préjugés

Même si une personne est tout à fait à l’aise avec le handicap de son partenaire, il peut être difficile d’ignorer les jugements de la société de la part de la famille, des amis et d’autres personnes. Comprendre qu’il peut y avoir des regards et des commentaires désobligeants fait partie de la protection et de l’amour d’un partenaire handicapé. Il est essentiel de reconnaître que les préjugés inhérents seront un défi, et il est toujours bon de chercher du soutien auprès de ressources utiles. Il faut également comprendre que les commentaires blessants ne représentent pas une personne handicapée, mais plutôt les défauts de la personne qui se moque d’elle. Laissez leur bigoterie à eux-mêmes.

Cacher la douleur et défier les émotions

Les personnes handicapées sont souvent très habiles à dissimuler leur douleur physique et émotionnelle parce que nous vivons dans une société qui évite et, dans certains cas, punit ce type d’expression. C’est pourquoi il est essentiel d’anticiper cette appréhension et d’encourager la communication par un renforcement positif.

La peur de l'abandon

Les personnes handicapées peuvent également craindre d’être abandonnées par leur partenaire. Les handicaps peuvent avoir un impact négatif sur l’estime de soi, causer du stress et être un fardeau à gérer. Si votre partenaire est aux prises avec un handicap, rappelez-vous qu’il est très important de faire preuve de compassion et de compréhension pour le rassurer et lui montrer qu’il n’est pas seul dans ses difficultés.

Il est également essentiel de se rappeler que certaines personnes handicapées se sentent piégées dans des relations abusives ou toxiques. Elles peuvent y rester par crainte de ne pas trouver d’autre partenaire ou pour des raisons financières ou de soins.

Besoin de réconfort et de soutien

Prenez le temps de rassurer votre partenaire handicapé sur ce que vous aimez chez lui et rappelez-lui l’importance qu’il a pour vous. Faites preuve de patience lorsqu’il ne se sent pas sûr de lui et validez ses sentiments.

Il peut être souhaitable de travailler avec un thérapeute spécialisé dans les handicaps, qui peut vous aider à communiquer et à utiliser ces difficultés pour vous rapprocher plutôt que de les laisser vous éloigner l’un de l’autre. Des groupes de soutien en personne ou en ligne peuvent également s’avérer utiles.

Rencontres et handicaps

Sortir avec quelqu’un peut être une entreprise émotionnellement risquée pour n’importe qui, mais cela peut être particulièrement difficile pour les personnes handicapées. Ces dernières sortent souvent plus tard dans la vie et leur taux de mariage est inférieur à la moyenne.

Dangers et vulnérabilité

Toute personne handicapée peut également être plus vulnérable aux abus et aux agressions. La communication avec les amis, la famille et les soignants peut permettre de prendre de meilleures mesures de sécurité lors d’un rendez-vous. En outre, dans le cadre d’une relation, une personne handicapée doit pouvoir demander de l’aide en cas de besoin.

Inquiétudes des partenaires

Il est essentiel de comprendre que certains handicaps peuvent poser des problèmes à la fois aux personnes handicapées et à leurs partenaires. Veillez à communiquer ce dont vous avez besoin pour prendre soin de vous, en définissant des limites et des attentes claires. Une relation réussie exige de la communication, de la compréhension et de la compassion.


Et maintenant, est-ce plus clair pour vous ?